La critique, majoritairement négative, s’est montrée souvent injuste à l’égard du dernier essai de Pascal Bruckner, « Le Fanatisme de l’Apocalypse ». La réaction, en fait, fut assez conforme aux travers que dénonce le livre : un sectarisme étroit de la part des zélateurs de l’écologie ; une préférence marquée de nos contemporains pour les Cassandres, accompagnée d’une méfiance, sinon d’un mépris condescendant pour les égarés à qui viendrait l’idée de remettre en cause la vulgate officielle. Quelle vulgate ? La suivante : nous sommes tous coupables de la dégradation de la planète et le châtiment (mérité) est pour demain.