Tournier, dès son premier livre, a connu une large faveur auprès du public populaire et même cultivé, a toujours été boudé par les intellectuels. Un tel paradoxe justifie à lui seul ce livre en forme de bilan qui présente l’autre insigne avantage de nous donner envie de « relire Tournier ». Il était naturel que l’initiative en revînt à Arlette Bouloumié, infatigable et brillante commentatrice de la prose tourniérienne – puisque l’adjectif, marque de consécration, existe…