Les six propositions qui figurent dans cet article ont pour objectif de sortir de l’implicite les compétences théâtrales qu’on trouve à l’œuvre dans l’acte scolaire le plus banal. Elles invitent à explorer, depuis le théâtre, la question de la maîtrise de la langue et de l’expression de soi. Il s’agit, en 2011 comme en 1794, à l’heure du socle commun et de la généralisation de l’histoire des arts, d’arracher le théâtre au préjugé ludique ou mondain, à la « connivence culturelle » dont il serait complice, pour le remettre au cœur de la formation de l’homme.