Même s’il ne date pas d’aujourd’hui, le rapprochement entre la pensée anarchiste et la littérature reste fécond pour démontrer ce paradoxe selon lequel « le désengagement est en quelque manière la formule la plus authentique de l’engagement littéraire » (Benoît Denis). L’analogie entre l’anarchisme politique et l’art moderne – depuis Mallarmé – témoigne d’une rencontre de deux refus.