L’évocation des parents est un thème traditionnel du genre autobiographique. Élément essentiel dans la construction de la personnalité, l’image du père occupe à ce titre une place importante. Mais l’image n’est pas la réalité. À travers l’analyse de quatre portraits de pères bien différents, cet article se propose de faire prendre conscience aux élèves de l’ambiguïté de tout texte autobiographique, qui n’est pas seulement un compte rendu d’une vérité objective mais aussi, et avant tout, une (re)création qui s’élabore dans le présent de l’écriture, où se mêlent vérité et artifices.