« L’Île des esclaves ». La tyrannie des valets ou le « fantasme de maître »

« L’Île des esclaves », qui fut jouée pour la première fois en 1725, au Théâtre des Italiens, connut d’emblée un succès considérable, et la critique de l’époque reçut cette pièce comme une comédie morale. En plaçant les serviteurs dans les conditions réelles de la pratique du pouvoir, Marivaux met en scène une situation inédite qui problématise la construction psychologique de la pièce : les serviteurs, fascinés par leurs anciens maîtres, n’ont en fait qu’un seul désir, celui d’exercer à leur tour une souveraineté oppressive. Cet article se propose d’analyser la logique fantasmatique propre à l’esclave qui détermine le sens de la pièce.
Rubrique :
Siècle :
Ecrivain :
Magazine spécial : Maîtres et valets dans la comédie du XVIIIe siècle
Niveau(x) d'études :
première
Programmes :
objet d’étude - théâtre
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L'École des Lettres - Revue pédagogique, littéraire et culturelle
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