Le rapport que les grands écrivains ont avec la terre ne relève pas du perceptible mais de l’imaginaire. Cet article se propose de chercher à travers « Éthiopiques » la façon dont le poète a rêvé plutôt que vu la terre et s’attache à étudier successivement dans ce recueil une rêverie politique et une rêverie érotique toutes deux sous-tendues par une imagination de la terre.