Cet article se propose d’étudier dans un premier temps les raisons qui fondent la présence de l’épidictique dans le discours surréaliste, puis les stratégies de contournement mises en place par le groupe pour se livrer au blâme et à l’éloge sans passer par les formes classiques. Il examine ensuite la maîtrise avec laquelle il consent parfois à les utiliser à des fins subversives et caractérise enfin les fonctions que remplit l’écriture épidictique – c’est-à-dire la pratique collective de cette écriture – à l’intérieur même du groupe surréaliste.