La désaffection des adolescents pour la lecture fait partie des grands sujets de déploration dont les médias s’emparent régulièrement. Les parents s’inquiètent, les professeurs renchérissent, les idées reçues s’installent avec leur cortège de présupposés idéologiques. Après avoir tenté de démythifier ce discours stéréotypé, cet article s’efforce de rendre compte des formes extrêmement diverses de rupture avec le livre et définit, notamment, la relation entre «aimer lire» et «savoir lire»…