Longtemps, le théâtre a été le parent pauvre de la littérature, longtemps, il n’a tenu qu’une place dérisoire dans les programmes scolaires. Tout se passait comme si la parole théâtrale ne pouvait être considérée que comme un héritage à transmettre où Molière et Marivaux se taillaient la part du lion. Tout se passait comme s’il n’y avait plus d’auteurs vivants désireux d’écrire pour le théâtre. Les choses ont changé. Enfin. Aujourd’hui, grâce à la détermination et à l’enthousiasme de quelques-uns qui ont fait circuler ces textes, les ont lus, les ont joués, le ministère de l’Éducation nationale recommande pour les collégiens pas moins de dix-sept pièces de la collection « Théâtre » de l’école des loisirs…