L’histoire du météorologue – un homme moyen pris dans la tourmente après avoir cru en la Révolution – montre une époque furieuse, celle de la terreur, de la mort, qui suit une « violente espérance » : « Nous voyions l’avenir comme un bien nous appartenant et que personne ne contestait, la guerre comme une préparation tumultueuse au bonheur, et le bonheur lui-même comme un trait de caractère. » Ces paroles d’Isaac Babel, Olivier Rolin les cite se demandant « ce qui se serait passé si la folie de Staline … n’avait pas substitué, comme ressort de la vie soviétique, la terreur à l’enthousiasme »…