Chacun connaît vaguement « Le Mercure galant », sait qu’il fut l’une des premières revues au XVIIe siècle, que son fondateur (en 1672) et premier directeur fut Donneau de Visé, qu’il joua un rôle important dans la polémique suscitée par la scène de l’aveu dans « La Princesse de Clèves » (1678), qu’il changea de nom au XVIIIe siècle pour devenir dès 1724 « Le Mercure de France », et qu’enfin il cessa de paraître en 1825. Ces souvenirs généraux le figent dans nos esprits comme l’un des premiers types de revues littéraires en France, mais notre curiosité peut aller plus loin et nous pousser à poser des questions toutes simples sur la présentation matérielle du journal, sur son contenu, ses divisions, ses rubriques, son rapport (son apport) véritable à la littérature…