Une fois de plus, quand on veut parler de cet immense écrivain que fut Marcel Proust, on en vient très vite à parler autant de l’homme et de sa vie que de l’œuvre. Ce qui eût ulcéré l’auteur du « Contre Sainte-Beuve »,qui dépensa beaucoup d’énergie pour expliquer qu’« un livre est le produit d’un autre moi que celui que nous manifestons dans nos habitudes, dans la société, dans nos vices ». Les entrées « Asthme », « Berl », « Chambre 114 », « Pyjama » ou « Ritz », pour n’en citer que cinq, sont des exemples de concession à la dérive biographique…