La nouvelle selon les théories allemandes du XIXe siècle

En France, la nouvelle, longtemps considérée comme un genre secondaire, a rarement fait l’objet de réflexions théoriques. Ceux qui ont proposé de la définir se contentaient d’habitude du critère de la brièveté, d’où la préférence, de nos jours, pour la dénomination « récit court » –, un critère dont le manque de pertinence est évident : il est d’ordre quantitatif, alors qu’un récit n’est pas quantifiable. Un texte l’est, bien sûr. Mais à partir de combien de pages, de mots, de signes, un texte cesserait-il d’être une nouvelle pour devenir un roman ? Dans le domaine germanique, en revanche, on parle beaucoup de la nouvelle, et on en parle en bien. Cet article se propose de présenter dans leurs grandes lignes les plus marquantes des théories allemandes de la nouvelle du siècle de Balzac. – théorie de la nouvelle selon Goethe, Friedrich Schlegel, August Wilhelm Schlegel, Friedrich Schleiermacher, Ludwig Tieck, Franz Grillparzer, Theodor Mundt, Friedrich Theodor Vischer, Karl Gutkow et Paul Heyse…
Rubrique :
Siècle :
Magazine spécial : Balzac et la nouvelle (3)
Niveau(x) d'études :
classes préparatoires et concours
Fichier(s) lié(s) :
Abonnez-vous ou connectez-vous pour accéder aux fichiers.
Page(s) :16