Paolo Sorrentino incarne un art non pas réaliste, mais capable de rendre l’essence de la réalité par un excès d’artifice. Peignant sans concessions les « nouveaux monstres » nés de la société de consommation, il dresse le portrait satirique d’une civilisation frivole, débauchée, superficielle, d’une bourgeoisie qui ne pense qu’au plaisir et à l’argent, d’une humanité inquiète, appauvrie, sans valeurs, en mal de divertissement…