L’essai de Jérôme Michel a le mérite de ressusciter la figure du jeune génie en quête d’absolu que fut Huguenin ; même s’il se défend de faire œuvre de biographe, il suit son héros, procédant à « l’arpentage de la courbe d’une vie ». L’essai fait ressortir avec intelligence la singularité de l’auteur de « La Côte sauvage » en ce début des années 1960…