Honoré de Balzac : une lecture de « Melmoth réconcilié »

Balzac est l’un des pionniers du mouvement romantique en France. Dès 1819, il lit non seulement Homère, la Bible, Ossian, Chateaubriand et Mme de Staël, mais encore des « romans noirs » anglais. Les œuvres d’Horace Walpole, d’Ann Radcliffe, de Matthew Gregory Lewis et de Charles Robert Maturin lui font découvrir un nouvel univers fictif fondé sur une esthétique contestant l’universalité du classicisme en survie. Le concept de la beauté y est en rapport étroit avec ceux de la terreur des souterrains, de l’immensité des forêts, de l’infini de l’océan ; l’amour est lié avec la douleur qui décuple le plaisir des personnages emprisonnés. Alors que « Le Château d’Otrante » de Walpole, fondateur du genre, est traduit dès 1767, « Melmoth ou l’Homme errant » du révérend Maturin n’est accessible au public français qu’à partir de 1818…
Rubrique :
Siècle :
Magazine spécial : Balzac et la nouvelle (3)
Niveau(x) d'études :
seconde
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