Honoré de Balzac : « Les Marana » ou la femme-écran

Dès l’incipit de cette nouvelle, nous avons affaire à des personnages, homme ou femme, hautement sexués, mais qui résistent à tout stéréotype. Du côté des hommes comme des femmes, ce refus va de pair avec la violence : en enfreignant le code de la conduite sexuelle, la courtisane et le militaire exercent une violence qui se manifeste par des v(i)ols, par des attentats et par des meurtres. Le but de cet article est donc de voir si cette violence provient plutôt de la courtisane qui se révolte ou du militaire qui déraille. Témoignerait-elle d’une masculinité en crise ou d’une féminité en folie ? Est-ce la violence de la femme qui cacherait une autre violence – celle de ses don Juan –, ou la violence des séducteurs imiterait-elle en se féminisant celle de l’objet séduit ?
Rubrique :
Siècle :
Ecrivain :
Oeuvre :
Magazine spécial : Balzac et la nouvelle (3)
Niveau(x) d'études :
seconde
Programmes :
objet d’étude - le récit (roman ou nouvelle)
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