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Henry Bauchau : « Antigone »
Depuis Sophocle, le mythe d’Antigone a été renouvelé et enrichi grâce à ses nombreuses versions, le plus souvent théâtrales. Cet article se propose d’étudier une version récente dont l’originalité est d’abord dans le genre choisi, puisqu’il s’agit du roman d’Henry Bauchau. Par ce choix de la forme narrative, et plus précisément de la narration à la première personne, l’auteur manifeste son intention de retracer un parcours, un cheminement, qu’il inscrit dans le temps romanesque, seul moyen selon lui de percer le mystère de son personnage. L’article examine les conséquences de ce traitement formel du mythe, à travers ses deux caractères majeurs, l’intériorisation et la féminisation. Si l’on retrouve la structure conflictuelle qui définit la tragédie, le roman creuse plus profond et va aux sources du conflit et de la violence. L’article s’intéresse ensuite à la « construction » du personnage qui acquiert une dimension supplémentaire dans son rapport aux autres fondé sur l’idée d’échange, ainsi que par son accord profond avec la nature, de l’élémentaire jusqu’au cosmique.
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