Curieusement, le festival de Cannes s’est ouvert cette année sur deux « biopics » (biographical motion true picture), « Grace de Monaco », d’Olivier Dahan, et « Mr Turner », du grand cinéaste britannique Mike Leigh. Ce genre d’abord télévisuel, mais qui existe depuis plus de trente ans au cinéma, a connu une nouvelle déferlante au début des années 2000… Sans doute parce qu’il est un moyen de mettre en avant nos grandes figures et de redorer ainsi l’image d’une civilisation occidentale décadente et en mal de reconnaissance à l’heure de la mondialisation…