Le théâtre de Feydeau ne semble pas toujours apprécié à sa juste valeur. Celui que Marcel Achard n’hésitait pourtant pas à appeler en 1948 « notre plus grand auteur comique après Molière » reste plus ou moins victime de la réputation de frivolité associée au genre dramatique qu’il a illustré puis dépassé, le vaudeville. La brillante mise en scène du « Dindon » à la Comédie-Française a été l’occasion de mesurer la qualité de cette pièce et le retentissement de sa fortune scénique.