Ce site utilise des cookies afin que nous puissions vous fournir la meilleure expérience utilisateur possible. Les informations sur les cookies sont stockées dans votre navigateur et remplissent des fonctions telles que vous reconnaître lorsque vous revenez sur notre site Web et aider notre équipe à comprendre les sections du site que vous trouvez les plus intéressantes et utiles.
Félonie et trahison dans la « Chanson de Roland »
« Félonie » et « trahison » sont deux substantifs inévitables pour traiter de la « Chanson de Roland » et ils semblent permettre une entrée de lecture dépassant le politique et le religieux. Ils ouvrent à une compréhension symbolique et mythologique du texte. Les deux termes dénotent en effet la transgression dans laquelle est mise en jeu la parole ; ils supposent la rupture d’un pacte de fidélité basé sur une parole performative et mettent donc en place la « question du dire et du faire », celle aussi du faire sans le dire. Si ces deux mots n’ont pas tout à fait les mêmes acceptions, retenons déjà qu’ils appellent à leur suite la « traîtrise » en tant que trait de caractère et non plus en tant qu’acte, ainsi que les auteurs que supposent la trahison et la félonie, à savoir le traître et le félon.
- l'École des lettres
Rubrique : Littérature médiévale agrégation
Siècle : Moyen Âge
Oeuvre : Chanson de Roland
Fichier(s) lié(s) :
Abonnez-vous ou connectez-vous pour accéder aux fichiers.
Page(s) :38