Il y a, dans l’écriture de Fabrice Melquiot, quelque chose d’un Audiberti qui aurait gardé le don d’enfance. Moins torrentueux, plus mélancolique, Fabrice Melquiot aime les mots. Il a le sens de la formule poétique, inattendue et pourtant si juste, si évidente, qu’on se demande pourquoi on n’y a pas pensé soi-même. Fécond et imaginatif, il joue d’un dialogue à la fois inventif et banal, que parlent des personnages mi-réels mi-rêvés…