Comment approcher le texte, déchiffrer et savourer ses multiples virtualités, le connaître en quelque sorte «bibliquement» (puisqu’il s’agit d’en jouir), si on ne l’explique, si on ne l’explicite pas, au sens de le déplier, le déployer ? Quels sont les enjeux, les périls, les profits de cet exercice, si on admet que seul, ou prioritairement, il est susceptible de transformer la lecture en création ? 1. Quelques objections contre un exercice scolaire 2. Les plaisirs de l’explication textuelle 3. Le créateur en lecteur