Il n’y a guère de suspense dans « Le Système Victoria ». La quatrième de couverture apprend au lecteur que Victoria est morte assassinée, que le narrateur vit désormais dans une auberge de la Creuse, loin de son épouse, et que tout s’est joué sur un regard. Le roman est donc l’histoire de cette passion destructrice qui a mené Victoria jusqu’à la mort, et précipité David – le narrateur – dans la honte et le retrait. Ce que nous lisons est ce qu’il raconte, par des retours en arrière et quelques anticipations donnant à sentir les moments où tout a basculé. La question n’est donc pas de savoir quoi, mais pourquoi et comment…