Enseigner la paix

L’évocation de la barbarie humaine touche les élèves, particulièrement sensibles à l’injustice et à l’oppression. Mais que faire de ce trouble de l’adolescent face à la découverte de la folie meurtrière des adultes ? Ce trouble qui surgit un jour ou l’autre devant un film de guerre, les informations télévisées ou d’autres images d’horreur glanées sur Internet. Quand la barbarie est découverte dans sa réalité, le professeur de français a un rôle à jouer pour problématiser l’horreur montrée ou narrée. Cet article propose quelques pistes d’étude inhabituelles, loin des conflits qui occupent aujourd’hui les médias, pour permettre un travail serein. Les œuvres sur lesquelles il s’appuie plongent les élèves dans l’ordinaire de la guerre. Leur problématique est commune : quel est le processus qui, tout au long de la narration, mène vers un espoir de paix ? Ces œuvres ne permettent pas de dégager objectivement les causes ni les conséquences des guerres qu’elles évoquent, mais sont une plongée au cœur du réel et permettent de dépasser les idées toutes faites. Parallèlement à l’étude de ces récits, les élèves peuvent rechercher des informations objectives pour étudier les faits dans le cadre du cours d’histoire-géographie. Corpus : – « La Croix d’Adem », d’Alice Mead ; – « Mélodie pour Nora », de Mark O’Sullivan ; – « La Paix en toutes lettres ».
Niveau(x) d'études :
troisième
Programmes :
lecture - histoire et monde contemporains
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