Si la guerre peut susciter des actes de bravoure et révéler quelques héros nationaux, elle est aussi une période de destruction, de mort, de désolation, pour les soldats du front comme pour les populations civiles, mal approvisionnées, bombardées, contraintes à l’exil, comme en témoigne encore l’actualité. Même une fois achevée, la guerre, par son souvenir, laisse des traces profondes, inguérissables, chez les survivants. Certains auteurs, de Jean Molinet, au XVe siècle, à Boris Vian, ont ainsi dénoncé la guerre, la misère du peuple, et souligné la nécessité de privilégier les accords de paix ou le refus de prendre part à la violence…