Les quinze textes qui composent « Mes Haines », écrits essentiellement pour un journal de Lyon, « Le Salut public » (qui parfois, par prudence, les refuse), précédés de la fameuse « préface » sur l’éloge de la haine, attestent la posture militante que souhaite adopter le jeune Zola. Dans sa présentation rigoureuse et d’une belle élégance de ce livre, François-Marie Mourad explique cette nécessité du « coup d’éclat » pour l’obscur employé des éditions Hachette : « Il fallait saisir sa chance, agir, abréagir, sous peine de rester dans l’anonymat ou d’y basculer. » La polémique sera sa revanche en même temps que son sésame…