Écrire à partir d’un conte

Lors d’une séquence sur le conte, il est assez évident de proposer aux élèves des travaux d’écriture : suites, réécritures, structures, personnages ou situations à (ré)utiliser, titres à composer, etc. Mais l’inventivité demeure souvent le point faible des élèves. On peut donc, pour pallier cette difficulté, s’appuyer sur un conte que toute la classe connaît, découpé en unités narratives extrêmement courtes, à partir desquelles, à chaque étape, on s’arrête pour imaginer ce qui aurait pu se produire d’autre. Il est entendu, sauf si le but poursuivi est un peu différent (une parodie ou une modernisation par exemple), que l’on reste toujours fidèle à l’esprit du conte de départ et que la nouvelle version doit pouvoir s’inscrire dans la lignée de ce qui précède. Cette exploitation systématique des possibles narratifs présente l’avantage de montrer que l’on peut toujours écrire une histoire différente à partir des mêmes données. Le conte choisi en exemple, arbitrairement découpé en vingt-deux étapes, est un grand classique : « Cendrillon », de Charles Perrault (1697).
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sixième
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