« Donner un appareil photo à Diane Arbus, c’est comme mettre une grenade dégoupillée dans les mains d’un enfant », écrivait Norman Mailer, et à voir la rétrospective que le musée du Jeu de paume lui consacre jusqu’au 5 février, cela reste vrai. Quelque chose de l’enfance subsiste en elle ; une qualité de regard, une innocence qui émeut. Ses images choquent, dérangent ou bouleversent. Aucune ne laisse indifférent…