La sensation est au cœur des textes d’Olivier Adam. Ses personnages ressentent avant de penser, éprouvent des émotions, souvent intenses, violentes, et se construisent ainsi. Le verbe pronominal est parfait dans les circonstances puisque les héros de ses romans ont l’âge du narrateur. De l’auteur ? Sans doute aussi, mais bien qu’il appartienne à leur génération, on évitera de confondre ses héros avec Olivier Adam. Disons qu’il les a côtoyés, croisés, et qu’il les aime…