Haya Tedeschi est une vieille femme. Elle attend. À ses pieds, une immense corbeille rouge remplie de photos, de coupures de presse, de documents divers. Son attente, au début du roman, est « notre attente ». Et, au fil des cinq cents pages de « Sonnenschein », « roman documentaire » qu’on lit sans s’arrêter, notre impatience grandit. Qu’est devenu Antonio Tedeschi, ce fils qu’elle a eu de Kurt Franz en 1944 ?