Comédie-Italienne, théâtre forain et opéra : l’autre « théâtre classique »

La notion de « théâtre classique » pose nombre de problèmes épistémologiques que l’on peut enfin résoudre. Non qu’il faille contester cette notion dans l’absolu, mais son sens et ses implications doivent être fondamentalement revus en fonction de deux principes : l’abord du théâtre en tant que performance plutôt que corpus d’œuvres littéraires, et l’inclusion dans le champ de recherche de toutes les instances de performance d’une époque, afin de dégager les convergences, les similitudes et les divergences entre des formes et des genres qui étaient jugés hétérogènes, et donc étudiés séparément. Outre la comédie et la tragédie, cet article englobe donc la pastorale dramatique, la farce, l’opéra, le ballet, le vaudeville, mais aussi la fête, le prêche, le carrousel, les numéros de bateleurs forains et tout autre type de spectacle sur lequel nous avons des documents. Pour mieux illustrer cette démarche de redéfinition, il s’appuie sur des genres particulièrement négligés (comédie foraine et franco-italienne, théâtre lyrique sous ses formes diverses) qui fleurirent à une époque que l’on exclut le plus souvent du classicisme, la Fin de règne (1680-1715).
Rubrique :
Siècle :
Magazine spécial : Théâtre à l’âge classique
Niveau(x) d'études :
première
Programmes :
objet d’étude - théâtre
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