Cette étude situe au départ les personnages de « La Route des Flandres » dans des combinatoires ou des symétries liées aux deux grands thèmes romanesques que sont la guerre et l’amour, ou encore la mort et l’amour, chacune de ces deux dimensions étant représentée par un personnage, masculin ou féminin, objet de la quête d’identité que mène Georges. Mais l’aventure individuelle qu’il cherche à élucider s’achève en énigme dans la mort, et elle ne peut pas lui procurer par conséquent cette connaissance analogique de soi-même. D’où la nécessité d’approfondir la quête du côté de l’imaginaire. La place des figures parentales, celle du père notamment, dans le discours intime du protagoniste, amène à interroger la dimension du « roman familial » dans « La Route des Flandres ».