Partir à l’aventure, dans la lignée de ces infatigables découvreurs qu’ont été Colomb, Cook, Cartier et autres explorateurs intrépides, voilà un parcours qui devrait réveiller chez les adolescents le goût du dépassement de soi… Aujourd’hui, dans un monde quadrillé et saturé de réseaux, quelle forme peut encore prendre l’aventure ? C’est ce que cet article propose de découvrir à travers un groupement de cinq extraits d’œuvres contemporaines, pour une classe de bac professionnel. Il commence par deux témoignages d’aventuriers de l’extrême – Laurence de La Ferrière et Gérard d’Aboville –, qui restituent les difficultés physiques et psychologiques de leurs expériences que les élèves pourront aisément repérer. Puis il continue par deux extraits d’auteurs, qui, au hasard de leur vie, ont été confrontés à des situations extrêmes, J.-M. G. Le Clézio dans le désert et Alberto Moravia en Afrique. Comment l’expérience personnelle devient-elle alors réflexion sur les hommes et sur la vie ? Enfin, l’article se clôt sur un témoignage de Daniel Mermet qui montre que les mots sont en eux-mêmes porteurs d’une aventure. Corpus : – un extrait de « Seule dans le vent des glaces », de Laurence de La Ferrière ; – un extrait de « Seul », de Gérard d’Aboville ; – un extrait de « Gens des nuages », de J.M.G. Le Clézio ; – un extrait de « Promenades africaines », d’Alberto Moravia ; – un extrait de « Là-bas si j’y suis », de Daniel Mermet.