Au moment où ce récit a paru, le père d’Arno Geiger vivait toujours. L’auteur-narrateur tenait à ce qu’August Geiger soit encore là, parce que « comme tout homme, il mérite que son destin reste ouvert ». Pourtant, quand on lit ce récit sur un vieil homme atteint d’Alzheimer, on se doute que son destin est loin de l’être. Le nom de cette maladie ne doit pas pourtant pas effrayer le lecteur ou déterminer la façon dont il lit ce livre. Le ton presque égal de l’auteur, la douceur avec laquelle il traite de ce thème en font un livre plein de beauté, de sérénité et de justesse…