Dans ses écrits esthétiques et autobiographiques, Malraux accorde une place de choix aux écrivains et aux poètes qui ont été, comme lui, des critiques d’art. Diderot, Stendhal, Baudelaire, Barrès, Fromentin, Proust, Claudel et Valéry sont longuement évoqués, et leur conception de la création plastique largement débattue. Mais le poète et le critique d’art avisé dont l’auteur parle avec le plus d’admiration et de tendresse est sans conteste Apollinaire.