André Malraux : « La Condition humaine » ; Paul Nizan : « Le Cheval de Troie »
Si le roman des années trente voit la renaissance du tragique, il s’agit bel et bien d’une nouvelle forme, qui peut être qualifiée d’historique – laquelle s’accompagne d’un motif qui a traversé la littérature du XIXe siècle, celui de la Révolution. Seulement, ce retour de la Révolution sur la scène romanesque n’est pas sans soulever de lourdes interrogations : si épopée moderne il y a, quelles en sont les caractéristiques ? Témoigne-t-elle du même messianisme marxiste que le siècle précédent ? Quelles sont les utopies et les apories de cette action révolutionnaire ? Par ailleurs, le roman – que, depuis Kafka, l’on considère comme une allégorie métaphysique sur la condition humaine – se nourrit de réflexions philosophiques. C’est ainsi que « La Condition humaine » (1933) et « Le Cheval de Troie » (1935) sont répertoriés comme « romans à idées ». Quelle est l’originalité littéraire de leurs auteurs, souvent qualifiés d’abstraits ? Comment incarner des idées – et, en particulier, comment exprimer l’angoisse qui resurgit en ces années noires, comment la faire naître chez le lecteur ?
Niveau(x) d'études :
première
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Programmes :
objet d’étude - roman et personnages
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