Mourlevat couronné

Jean-Claude Mourlevat était déjà bien connu des lecteurs jeunesse pour, entre autres, L’Enfant océan (Pocket jeunesse, 1999), La Rivière à l’envers (Pocket Jeunesse, 2000), Le Combat d’hiver (Gallimard, 2006). Le 30 mars, il a été sacré du grand prix international de littérature jeunesse suédois Alma-Astrid Lindgren 2021...

Quels grands principes pour l’école d’après ?

Le monde d’après ne pourra pas se faire sans une révolution scolaire, défendent Christian Laval et Francis Vergne dans cet essai. Ils s’attèlent donc à imaginer « ce que devrait être l’institution de l’éducation dans une telle démocratie sociale et égologique au xxie siècle ». Pour ce professeur de sociologie et ce psychologue de l’éducation, le principe des principes est le suivant : « L’éducation est un bien commun, pas une marchandise »...

Sophie Merceron, double lauréate

Coup double pour Sophie Merceron. Déjà lauréate du prix de littérature dramatique jeunesse en 2020 pour Avril (l’école des loisirs), elle a remporté à la mi-octobre le même prix édition 2021 avec sa pièce Manger un phoque...

Tortures sur les jeunes Amérindiens au Canada

C’est l’histoire d’un « pensionnat pour sauvages », un de ces multiples établissements qui se sont efforcés d’assimiler les Amérindiens au Canada entre 1827 et 1996. Au mépris de leurs cultures, au mépris aussi des droits de l’homme les plus élémentaires tant les sévices ont été nombreux au nom de ce dessein...

Techno-critique

L’auteur de La Horde du Contrevent (La Volte 2004, grand prix de l’imaginaire 2006) et, plus récemment, des Furtifs (La Volte, 2019) s’est essayé à une aventure jeunesse en y glissant le regard techno-critique qui le caractérise : et si un enfant d’un futur relativement proche qui vivait avec une intelligence artificielle prénommée Scarlett logée dans un « brightphone » où toute sa vie était enregistrée, se faisait tabasser pour cause d’appareil défectueux ?...

Écriture inclusive ou épicène ?

pparaître simultanément les formes féminines et masculines d’un mot employé au masculin lorsque celui-ci est utilisé dans un sens générique », ferait peser « un risque énorme » sur « la transmission du français ». En outre, elle « modifie le respect des règles d’accord usuelles attendues dans le cadre des programmes d’enseignement ». L’écriture inclusive n’étant pas enseignée, cette circulaire visait surtout à trancher un débat en cours au Sénat : les défenseurs de l’écriture inclusive voulant, notamment, en finir avec un apprentissage du français fondé depuis le XVIIe siècle sur la règle selon laquelle « le masculin l’emporte sur le féminin ». Cette formulation draine, selon eux, outre des accords grammaticaux, un système de pensée.