Philippe Leclercq

Philippe Leclercq

À la rencontre du Petit Prince

Six cents documents et objets sont présentés au musée des Arts décoratifs pour marcher sur les traces du Petit Prince. Cet enfant poète, amoureux d’une rose, né de l’imagination de Saint-Exupéry, aviateur explorateur défricheur de territoires vierges, qui se sentait inadapté dans le monde des adultes mais parvient encore à l’enchanter.

Par Philippe Leclercq

Les Sans-dents, de Pascal Rabaté

Pascal Rabaté radicalise son cinéma avec cette pochade quart-mondiste où de joyeux cabossés tentent de se réinventer à rebours des règles marchandes du monde libéral. Ce film quasi muet brandit la pantomime et le grotesque comme arme de contestation sociale.

Par Philippe Leclercq, professeur de lettres et critique

D’où rayonne la nuit (Molière-Lully, impromptu musical) : l’éclairante collaboration des deux Baptiste

Le comédien Yoann Gasiorowski se lance dans une première mise en scène avec un genre peu connu qui consiste en une improvisation sur un thème donné. Des saynètes succèdent aux morceaux de musique joués à la basse de violon et au théorbe, ou chantés comme des airs baroques et des chants populaires italiens du XVIIe siècle.

Par Philippe Leclercq, critique

Dom Juan : retour aux sources

En convoquant le mythe sur la scène du Vieux-Colombier, le metteur en scène Emmanuel Daumas cherche à retrouver le héros populaire. Cette figure de séducteur scandaleux qui défie la morale des hommes, Dieu et la mort, apparaît dans un décor presque nu, un théâtre de tréteaux, de jeu et de déguisements, comme aimait Molière.

Par Philippe Leclercq, critique

L’Horizon, d’Émilie Carpentier :
regarder plus loin

Quel avenir pour des jeunes qui vivent en banlieue, étranglés par une école pas toujours bienveillante, des grands projets de complexes commerciaux, des violences policières et la crise écologique ? Dans ce premier long métrage, Émilie Carpentier évite naturalisme et présupposés sociaux pour se placer sur le terrain de la lutte contre l’effondrement.

Par Philippe Leclercq, professeur de lettres et critique

Le Voyage de Gulliver en féerie

Satire politique qui incite à nous mieux voir, Le Voyage de Gulliver, mis en scène à l’Athénée par Christian Hecq et Valérie Lesort, s’appuie sur des Lilliputiens, marionnettes de quelques centimètres et hilarants. Entre théâtre noir et théâtre de l’illusion, à grand renfort de musique et de chants.

Par Philippe Leclercq, professeur de lettres et critique