Philippe Leclercq

Philippe Leclercq

Eugène Leroy : sculpter la peinture

Né à Tourcoing, Eugène Leroy (1910-2000) enseigne les lettres classiques pendant vingt-cinq ans dans un collège de Roubaix. À 50 ans, il quitte l’Éducation nationale et décide de se consacrer exclusivement à la peinture qu’il pratique depuis l’adolescence. Il est aujourd’hui considéré comme l’un des plus grands artistes du XXe siècle. Son œuvre est à découvrir cet été au musée d’Art moderne de la ville de Paris.

Philippe Leclercq, professeur de lettres et critique

Le Bourgeois gentilhomme, de Molière :
Jourdain-Ubu, le précieux ridicule

Dans la mise en scène de Valérie Lesort et Christian Hecq, à la Comédie-Française, celui-ci excelle dans le rôle de Monsieur Jourdain, habité de folie et de prétention. Ses maîtres d’art semblent des bestioles grossies au microscope. La mécanique du rire au service de la critique sociale et de l’absurde prétention des hommes tourne à plein régime.

Par Philippe Leclercq, professeur de lettres et critique

Anatolia, de Ferit Karahan :
l’enfance maltraitée riposte

Bâti sur des réactions en chaîne, le scénario implacable d’Anatolia est une sévère critique du système éducatif turc. On peut aussi y lire un réquisitoire contre la violence de la politique de l’État turc actuel. Ce qui en ressort, c’est la détermination du personnage principal à sauver son camarade et à mettre les adultes face à leurs responsabilités.

Par Philippe Leclercq, professeur de lettres et critique

Birds of America, de Jacques Lœuille :
plaidoyer pictural de la pensée écologique

Au début du XIXe siècle, le naturaliste français Jean-Jacques Audubon entreprend de descendre le Mississippi jusqu’à La Nouvelle-Orléans pour peindre les oiseaux du Nouveau Monde menacés par la chasse intensive. Birds of America, de Jacques Lœuille,  relate la constitution de cette œuvre perçue comme la carte d’un ciel qui n’a cessé de rétrécir.

Par Philippe Leclercq, professeur de lettres et critique

L’Avare chez les Helvètes

Transplantée en Suisse par l’actrice et metteuse en scène Lilo Baur, l’avarice frappe des êtres qui font métier d’argent. Son théâtre physique s’appuie sur une puissante mécanique des corps et joue, à la Comédie-Française, des effets de contraste entre les attitudes des personnages et les lieux où ils se trouvent.

Par Philippe Leclercq, professeur de lettres et critique