Dystopie

François Truffaut ne concevait d’adaptation valable qu’écrite par des gens de cinéma. Illustration avec ce roman de science-fiction de Ray Bradbury que les lycéens peuvent investir d’une vision personnelle pour en tirer une parole authentique et collaborative.

Par Milly La Delfa, professeure de lettres (lycée Sévigné, Paris)

  • 1984, un livre de révolte et d’espoir pour sa traductrice

Géraldine Guillier a traduit le roman d’Orwell pendant le confinement. Attentive à d’autres traductions, elle a été frappée par l’actualité de certaines phrases et insiste sur la part d’espoir qui résiste dans les pages.
Propos recueillis par Stéphane Labbe

Faut-il lire des dystopies ? Oui, mais peut-être davantage pour réfléchir à un modèle culturel que pour trouver des réponses à la réalité immédiate.
Il y a quelques années déjà la catégorie « anticipation » a cédé le pas aux « dystopies ». Question d’appellation ? Pas seulement : là où la première signalait les courbes d’évolution qui pouvaient devenir catastrophique, la seconde prend un malin plaisir à rayer de la carte des civilisations entières pour envisager leur redémarrage.
Par Frédéric Palierne
 
  • Philosophie – Chronique n°2 : Apprendre à philosopher grâce aux dystopies

Bilan d’une expérience menée dans deux terminales : l’appétence des élèves pour les romans dystopiques est démontrée de même que leur capacité à penser par et dans ces œuvres. Reste à tisser des liens avec la culture philosophique académique. Retour sur ces lectures supports et tremplins.
Par Charlie Renard et Edwige Chirouter

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