Au début du chapitre 16 de ce beau livre, nous lisons cette remarque : « La religion est une des raisons pour lesquelles, à compter de la fin du XVIIe siècle, beaucoup d’Anglais se sentirent si libres de goûter Montaigne » (p. 387). Sarah Bakewell est sans doute une de ceux-là, même si elle avoue être tombée par hasard sur une traduction en anglais des « Essais » qu’elle emporta, faute de mieux, pour le temps d’un voyage en train au départ de Budapest. Son intérêt semble donc étranger à la question religieuse, mais elle rejoint ses compatriotes qui « furent les premiers, hors de France, à adopter Montaigne, au point de le considérer comme un des leurs ».
Sarah Bakewell : « Comment vivre ? Une vie de Montaigne en une question et vingt tentatives de réponse »
nov-13
Rubrique : Essai
Oeuvre : Comment vivre ? Une vie de Montaigne en une question et vingt tentatives de réponse