« Le Chercheur d’or », publié en 1985, évoque par certains traits « L’Île au trésor », le célèbre roman d’aventures de R. L. Stevenson. L’enjeu de l’action est le même, du moins dans la première partie : Alexis, narrateur-personnage, comme J. Hawkins et ses compagnons, part à la recherche du trésor d’un corsaire dont son père lui a révélé l’existence. Muni de documents et d’une carte, il va fouiller méthodiquement l’île Rodrigues, appelée par l’auteur l’« île au trésor ». Ici s’achève la ressemblance avec le roman de Stevenson : Alexis, lui, ne découvre pas le fabuleux trésor, car les deux caches mises au jour sont vides : ce n’était qu’une chimère. Dès lors, s’il continue sa recherche, c’est que sa quête est d’un autre ordre : l’itinéraire que suit Alexis est celui d’un être à la recherche de l’absolu, du paradis perdu et du bonheur futur. En cela, « Le Chercheur d’or », est un récit initiatique, forme supérieure du roman d’aventures.