Jean Racine : le chœur dans « Esther » et « Athalie »
Dans le contexte de production et de réception des deux œuvres, cet article se propose d’étudier comment le projet éducatif initial de Mme de Maintenon permet à Racine d’écrire sa pièce la plus prométhéenne, notamment grâce à la présence du chœur. Afin d’éclairer cette réflexion, il pose les questions suivantes : pourquoi et comment le chœur, élément constitutif de la tragédie antique, est-il réapproprié par la tradition classique pour faire jouer les pensionnaires de Saint-Cyr ? Cet emprunt à la tragédie grecque est-il à lire comme une affirmation de la position des Anciens par rapport à un idéal classique ou est-ce une création racinienne moderne ? Le chœur est-il un personnage multiple, un artifice dramaturgique, un ornement poétique ou encore un véritable projet esthétique ? Autrement dit, quelles sont les raisons affichées et cachées qui justifient l’insertion du chœur dans ces deux tragédies ? Quelles fonctions le chœur peut-il remplir du point de vue dramaturgique d’une part, du point de vue didactique et religieux d’autre part, et enfin du point de vue poétique et musical ?
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objet d’étude - théâtre
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