Il est difficile de dissocier « Taxi Téhéran » des conditions politiques de sa réalisation car celles-ci amènent le cinéaste à toujours plus de courage et d’audace. Sa très grande intelligence consiste à placer la question de la censure au centre de son film. C’est d’ailleurs ce qui guide son travail, et avec plus de force encore qu’avant l’interdiction qui lui est faite de quitter l’Iran : quelle histoire puis-je raconter ? Ou, plus exactement : quel serait un bon sujet de film ? Qu’est-ce que je peux raconter, avec les moyens qui me sont possibles, tout en restant à ma place ?