NATHALIE SERGEEF. « Depuis toujours, la violence, la prise de pouvoir d’un être sur un autre sont des phénomènes humains qui m’interpellent. Ce qui m’a amenée à m’intéresser à des sujets assez lourds, dont celui de mon premier album, « Juárez », une vague de meurtres et de disparitions de femmes qui a frappé Ciudad Juárez, grande ville frontière entre le Mexique et les États-Unis, du début des années 1990 à 2004… et sans doute au-delà. Mais ces assassinats ont ensuite été occultés par la guerre contre les narcotrafiquants qui a explosé au Mexique à partir de 2006… »