Chateaubriand érigeait sa statue dans ses « Mémoires ». Paul Veyne en sape le socle dans les siens. L’ombrageux Breton prenait la pose pour l’éternité. Le joyeux Méridional donne congé à l’ennui. L’un réorganisait sa vie à son avantage ; l’autre la raconte presque platement et se plaît à en souligner les faiblesses… Mais une autre lecture est possible qui retournerait ces défauts en vertus. Paul Veyne a été et reste un esprit ouvert, indépendant, libre…