« L’Oubli » est un roman qui dérange, qui trouble. Il est le fait d’une jeune femme qui ne peut savoir du XXe siècle et de son horreur profonde que ce que les ultimes survivants peuvent en raconter. C’est donc le roman d’une transition vers l’absence de témoins, vers l’oubli de la Shoah, son enfouissement ou sa négation. La parole tend à disparaître, ou à n’exister plus que dans les témoignages filmés ou enregistrés. C’est avec cette réalité, contre elle aussi, que Frederika Amalia Finkelstein écrit son premier roman…