« Lorsqu’un journaliste lui demanda un jour ce qu’il pensait de l’adaptation de ses romans en films, William Faulkner répondit : “Quand le cinéma vous propose d’acheter un de vos romans, il ne vous reste que deux choses à faire : empocher le fric qu’on vous offre et prier pour que le film ne se fasse jamais.” Il savait fort bien de quoi il retournait, lui dont les romans étaient, et restent, proprement inadaptables et sur lesquels de grands noms du cinéma américain se sont cassé les dents. Lui qui avait été scénariste à Hollywood pour l’argent, disait-il, qui lui permettait d’écrire des romans. »